Les bichous et nous !!

Le ELLE de cette semaine est un spécial enfants, en voyant ça j'ai eu des sueurs froides car la maman louve que je suis ne se reconnaît jamais dans les articles consacrés aux enfants de ce magazine (pour ça j'ai le génialissime Grandir autrement !!!). Mais j'ai été agréablement surprise par leur dénonciation du tout éducatif et par le fait qu'ils prônent la fantaisie et le lâché prise dans les relations parents-enfants. Dans une société qui dicte la performance et la réussite, les enfants sont souvent conditionnés tôt à devenir de mini-adultes, ont leur apprend tout ce qui doit leur servir plus tard, dès le plus jeune âge, ceci empiétant ainsi sur ce temps très précieux de l'enfance. Comment devenir un adulte solide si on a pas traversé cette période des rêves, d'imaginaire et de liberté qu'est l'enfance. Je prône depuis toujours l'inutile dans nos moments avec les enfants, j'aime les matins à traîner tout les quatre sous la couette et à raconter des bêtises, les jeux qui n'en finissent plus, seulement portés par l'imaginaire d'Anton, les balades où l'on flâne en s'émerveillant au moindre cailloux ou encore les rires bruyants et joyeux. Rien de bien éducatif, mais un lien de confiance qui se créé jour après jour entre nous, le plaisir d'être ensemble dans une relation où chacun est accepté pleinement et entièrement. Alors oui cette folie douce sème parfois les jouets dans le salon, les doudous dans notre lit et les goûters sur mon bureau mais qu'est-ce à côté de ces moments de vie libres et joyeux?!

Demain, Anton prend le chemin de l'école, ce n'était pas notre projet initial, on ne souhaitait pas le scolariser. Mais je suis pêtrie de féminisme et désormais je l'assume pleinement, alors même si mon coeur de maman louve se serre je sais que mon équilibre (et donc le leur aussi) passe aussi par le travail. Je prépare le concours de professeur des écoles car c'est un métier dans lequel je suis sûre je trouverai un accomplissement et aussi parce qu'il me laissera la temps de profiter de mes petits. Notre réflexion sur la non-sco nous rend plus riches et plus décomplexés face à l'école, nous savons que ce n'est pas la voie unique, nous pourrons donc réagir en conséquence face à la négation de la nature de nos enfants que le systéme scolaire pourrait leur infliger. Nous avançons donc pas à pas, attentifs à ce mouvement intérieur si fort chez l'enfant qui le pousse naturellment vers ce dont il a besoin. J'ai confiance en leur nature et je sens Anton désireux de contact avec les autres. Je prends ça comme un cadeau pour m'aider à franchir le pas et je suis émerveillée devant sa maturité et sa capacité d'adaptation. Mon petit grandit bien, libre et serein, nous sachant toujours à ses côtés et toujours respecté. Et ça, c'est de l'or !

Voic ma première participation au défi du blog collectif cousette pour P'tit Boy ! Le théme était les carreau alors j'ai choisit de réaliser le modéle 1 du livre vétéemmet facile pour filles et garçons (qui devient mon livre chouchou descidement) sur elquel j'avais craqué depuis un moment. C'est une chemise à capuche, ce que je trouve hyper original.

Les chemise c'et ma béte noire parce qu'il y a plein de petits détails partout et le montage du col qui me fait froid dans le dos. Alors pour limiter les dégats et parce que je préfére ainsi aussi j'ai pris les manche du modéle 31 du même livre (et hop adios bracelet de manche et fentes!!). J'ai aussi desidé ne pas mettre de boutons par flemme parce qu'elle est plus jolie porté ouverte de totu façon.

Tissu Ikéa

J'adore vraimet l'allure que ça donne à Anton et me voilà reconcilié avec les chemise car le montage de la capuche s'est passé presque sans souci.

Demain, nous serons à Plouhinec, un lieux que j'aime tellement et qui me fait tant de bien ! Je suis telllement contente d'y retourner avec les bichous. Fred à aussi voulu être de la partie alors je lui ai fait une tenue spéciale Bretagne :

Patron maison poir le Pull et le sac (oooh la classe hihi) et pantalon Donald de citronille

Et moi je file vers les embruns et les plages Bretonnes !!!!!

 Ici, on a pas de télé mais de temps en temps je mets un DVD sur l'ordi à Anton, j'aime l'idée qu'il choisisse  ce qu'il veut voir et pas qu'il absorbe simplement ce que la télé déverse. Et choisir, il le fait bien et même trop ! Il n'y a que trois films qui ont grâce à ses yeux et que nous regardons en boucle : Le roi Lion, Dumbo et Les aventures de Winnie l'ourson. Avec ce dernier, il s'est complètement identifié au personnage de Jean-Christophe, alors il ne m'a pas fallu longtemps avant qu'il me demande "un short comme Jean-Christophe".

Alors, comme les désirs de mon petit sont des ordres: deux shorts de Jean-Christophe !

 Short de garçonnet issu des Intemporels enfants, lin bleu mondial tissus et tissu noir du marché.

Cela fait plusieurs mois que nous sommes inscrits à une Amap dont nous sommes plus que contents. Alors, quand ils nous on proposé d'acheter un poulet par mois (sur le même principe que celui de l'Amap) on n'a pas hésiter longtemps. On mange très peu de viande ici alors quand on en mange on veut qu'elle soit bonne. Nous avons donc eu notre premier poulet la semaine dernière et nous l'avons cuisiné avec un fruit vraiment de saison : la mirabelle !

C'était absolument divin ! La viande a vraiment pris le goût du fruit et était très tendre !

Pour 4 personnes (pour les proportions, c'est selon les goûts de chacun, avec les plats salés, on n'est pas à 2-3 grammes ou cuillérées près!):

1 poulet

500g de mirabelles

Miel

Cumin / Cannelle

Beurre

Eau

Faire dorer le poulet en morceaux avec une noisette de beurre. Ajouter ensuite le cumin, la cannelle (ainsi que les éternels sel et poivre), arroser de miel, puis ajouter les mirabelles coupées en deux. Ajouter l'eau (25cl ont été suffisants). Faire mijoter pendant une heure. On peut également ajouter en fin de cuisson des raisins secs et amandes effilées, ce qui n'a pas été fait en raison d'incompatibilité d'humeur avec le palais de la maîtresse de maison!

Bon ap'!

En rangeant les habits en 1 an de miss Olivia je suis retombée sur la gigoteuse que je lui ai fait cet hiver et comme je l'adorai vraiment et malgré qu'elle soit devenue trop petite, je vous la montre :

J'ai vraiment craqué sur ce tissu un peu décalé de chez mondial tissus. Le modèle, vous l'aurez reconnu, est celui de citronille. Hyper facile à coudre et très migon, le seul souci c'est que j'ai acheté trois fois trop de molleton dont je ne sais que faire....

Avec des pressions évidemment, handicapée des boutonnières que je suis!

Un jour je saurais crocheter, un jour je ferais des granny et un jour je pourrais même faire une robe à empiècement granny pour mon Olivia..... Mais en attendant je vais me contenter de les tricoter les empiècements.

J'ai donc tricoté celle des Intemporels bébé, une petite pause entre deux gros tricots (il semblerait que je me lance dans un pull pour moi...) avec un point qui change. Bref, un bonheur tricoté en un après-midi ! Bon elle est loooongue mais j'adore, ça donne une allure folle à Olivia ! Une vraie petite mademoiselle ! Elle est assez ample donc la bichette n'est pas gênée dans ces mouvements (et elle me fait trop craquer quand elle remonte sa robe avant de grimper sur son trotteur hihi)

Tissu Mondial Tissus et Phil Thalassa de chez Phildar (un fil que j'adore, hyper doux et à base d'algue : ça me laisse rêveuse...)

Et l'été prochain on revient avec une robe granny!!! On y croit !!

Tout le monde s'étonne à chaque fois qu'ils les voient de la ressemblance entre Anton et Olivia et je vais vous prouver que cette ressemblance va même au-delà. Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer ces photos prouvant qu'il y a quelque chose de semblable dans le caractère aussi.....

Les deux font les malins en faisant des micro-siestes et s'endorment ensuite en mangeant le soir (bon ce n'est arrivé qu'une fois pour chaque hein)... la palme revient à Olivia : elle avait la bouche pleine!!! Au fait, petit jeu: où est Anton? Où est Olivia?

Cette année vous l'avez remarqué, la mode donne la part belle aux robes longues. Une aubaine pour moi qui en rafole, c'est mon côté "princesse" qui someille et que je flatte en mettant ce genre de robe. Et dans le Fait Main du mois de juin, je tombe en pamoison devant le modèle de couverture :

Mais bon, il fallait trois mètres, de tissu et il me fallait trouver Le tissu approprié pour cette robe que je voulais trèèèèès légère. J'ai trouvé mon bonheur complètement par hasard, dans un marché aux puces près des halles de Dijon. Une mamie vendait des grands métrages de tissus qu'elle avait recupérés il y a longtemps d'une usine qui fermait. J'y ai trouvé quatre mètres d'un coton fin et rayé merveilleux pour juste 10 euros ! Je salue ma bonne étoile couturesque. Il fallait maintenant que je sois digne de ce tissu et voilà ce que j'en ai fait :

Ce qu'il faut savoir sur moi c'est que quand je couds je mets plus de temps que les autres car il y a a forcément un moment où je couds un truc à l'envers, j'ai vraiment un problème avec ça. Et bien cette fois point de problème de ce type mais un autre bien pire : j'ai coupé le tissu du dos à l'envers.... Donc, comme vous pouvez le remarquer les lignes ne sont pas dans le même sens des deux côtés.... Enfin, moi je trouve que ça rend bien aussi non ?? :s

En tout cas, cette robe je l'aime d'amour, elle est légère et colorée. Le modèle est super facile et le rendu très agréable, bref, je suis fan et si ma route croise encore 3 mètres de tissu, j'en referai une autre....

Qu'est ce que mes pieds sont loins !!! ;D

Depuis longtemps, j'ai une grande passion pour les desserts made in US. Je maîtrise le brownie qui tue avec perfection (et non je ne me la raconte pas du tout...fufufu). Il y a une époque déjà lointaine, j'ai découvert le cheescake, pâtisserie au combien addictive. J'avais essayé à tous les goûts et pas mal de recettes, mais il me restait cette frustration extrême de ne pas connaître le vrai cheesecake. En effet, il était quasi impossible de trouver du philadelphia en France (surtout quand on n'est pas parisienne). Donc, je m'étais fait une raison : je n'aurais droit au véritable cheesecake qu'aux Etats-Unis...

Et puis, il y a une semaine, à la caisse de Monop', la dame devant moi sort de son panier......... du PHILADELPHIA !!!!!!!!!!!!!!! Crise d'hystérie intérieure, j'attrape le bichou, qui se demandait bien ce qui lui arrivait,  et mon propre panier, et me précipite au rayon fromage. Tant pis si je me fait doubler par dix personnes! Je veux du philadelphia!!! Désastre la dame avait littéralement vidé le rayon! Mais je trépigne de bonheur, à moi le vrai de vrai cheesecake!!!! En plus, comble de bonheur, je tombe sur un paquet de Digestives, le biscuit parfait pour faire la pâte!!!

Il va sans dire que le soir même Florian était dans le même état que moi et que le lendemain nous nous sommes empressés de lâcher les bichoux à la crèche pour nous précipiter à Monop'.

Alors, que dire sauf que c'était extraordinaire (oui oui extraordinaire c'est le mot!). Les biscuits se réduisent en poudre tout seuls (pas la galère des spéculoos) et une fois mélangés au beurre, continuent à bien se tenir (pas l'aspect super-pâteux des petits beurres) la consistance de la crème était idéale, ferme et fondante.

Et le goût : parfait ! rien que d'écrire ce post j'en ai l'eau à la bouche. Je vais peut-être aller me faire un petit cheesecake moi....

La recette c'est par là

Il me reste encore un fantasme culinaire made in US à accomplir : la tarte au potiron. Tout les ans à l'approche de Thanksgiving, j'éspère en trouver mais en vain. Mais il me manque l'ingrédient phare, la purée de potiron en conserve. J'ai bien essayé avec une purée faite maison mais ce fut un désastre. Donc, si un jour vous en croisez, ayez pitié de moi.